Inauguration de l’exposition Nin
21/04/2022 18:00 - 27/04/2022 18:00
Paris | Salle Miro
Afin de souligner la Journée internationale de la Terre
nourricière et la Décennie internationale des langues autochtones, l’exposition Nin, développée par l’organisme autochtone Minwashin, est présentée à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à Paris, du 21 au 27 avril prochain.
Dès maintenant et jusqu’au 27 avril Nin sera au cœur de la capitale française et permettra de faire connaître la culture anicinabe en Europe. Destinée à la base aux neuf communautés anicinabek, située dans les provinces du Québec et de l’Ontario, au Canada, cette exposition nomade constitue un hommage à la langue anicinabe et un moyen de susciter la réflexion autour de l’enjeu de sa revitalisation. Elle a été développée, d’abord et avant tout, pour les écoles des communautés anicinabek dans l’objectif de susciter
l’intérêt et la fierté des jeunes envers leur identité, leur langue et leur héritage ancestral.
L’UNESCO a rapidement reconnu la force de cette exposition à sa manière de présenter la langue anicinabe et la vision du monde qu’elle englobe. « On nous a offert l’opportunité de la présenter à la communauté internationale de l’UNESCO, dans un lieu de protection des cultures du monde. C’est une occasion importante pour nous, parce qu’elle nous
permet de faire résonner notre langue et d’affirmer notre culture au-delà de nos communautés », précise Richard Kistabish, président de Minwashin.
Dès son retour au Québec, l’exposition entamera une tournée sur le territoire, se déplaçant d’une communauté à l’autre au cours du printemps et de l’automne 2022. « En se déplaçant sur le territoire, Nin pourra créer un momentum pour les membres de nos communautés. Elle sera pour nous l’occasion de parler de notre langue, de l’honorer et de discuter de sa revitalisation. Ces discussions serviront à nourrir le plan d’action de Minwashin pour la Décennie. Je suis certain que partout où elle ira, cette exposition
laissera sa trace, » affirme M. Kistabish.